Mythes et réalités : Apprendre avec le numérique un livre de André Tricot et Franck Amadieu

Lors de nos recherches sur l’utilisation responsable du numérique par les enfants, nous nous sommes forcément interrogé sur l’utilité du numérique pour l’apprentissage. Tantôt mis en avant, tantôt décrié, le numérique est-il une aide ou pas à l’apprentissage des enfants ?

Cette série de livres « Mythes et réalités » et notamment celui-ci : Mythes et réalités : Apprendre avec le numérique de André Tricot et Franck Amadieu, promet de passer au crible 14 des mythes les plus répandus à propos du numérique.

Mythes et réalités apprendre avec le numérique Franck Amadieu et André Tricot

Le numérique à l’école : entre espoirs et réalités

Dans le livre, André Tricot et Franck Amadieu proposent une analyse approfondie et éclairante sur l’impact réel du numérique dans l’éducation. Cet ouvrage démystifie les idées reçues et examine avec rigueur les bénéfices, mais aussi les limites, des outils numériques dans l’apprentissage.

L’un des atouts majeurs de ce livre est sa capacité à combiner une démarche scientifique solide (fondée sur des méta-analyses et des études rigoureuses) avec une approche accessible et pragmatique. Pour les parents désireux d’accompagner leurs enfants dans un usage responsable et pertinent du numérique, ce livre offre des réponses claires à des questions courantes telles que :

  • Le numérique favorise-t-il vraiment l’autonomie ?
  • Les jeux éducatifs sont-ils efficaces ?
  • L’apprentissage en ligne est-il aussi performant que l’enseignement en présentiel ?

Un ouvrage qui déconstruit les mythes

Le livre passe en revue les idées reçues courantes, comme celle selon laquelle les jeunes, naturellement « digital natives », utiliseraient efficacement le numérique, ou encore que « jouer en ligne permet d’apprendre mieux ». Les auteurs montrent que si le numérique peut apporter de réels bénéfices, ceux-ci sont souvent conditionnés par des usages spécifiques et une préparation adaptée des enseignants et des parents.

Ce qui rend cet ouvrage précieux pour les parents, c’est sa capacité à replacer les outils numériques dans leur contexte : ni solution miracle, ni danger absolu. Par exemple, le chapitre sur les écrans et la lecture démontre que la qualité de l’apprentissage dépend davantage des conditions d’utilisation et de l’accompagnement que du support (papier ou écran).

Un guide pour un usage raisonné du numérique

En tant que parent, ce livre m’a permis de mieux comprendre comment intégrer le numérique dans le quotidien de mes enfants. Loin de diaboliser ou de glorifier les outils numériques, il encourage une réflexion critique et une utilisation réfléchie. L’accent mis sur le rôle actif des enseignants et des parents m’a particulièrement marqué : les outils ne sont qu’un support, et c’est l’accompagnement qui fait toute la différence.

Notre expérience avec des outils numériques éducatifs

À la maison, nous avons exploré plusieurs services pour accompagner nos enfants dans leur apprentissage :

  • Lumni : Ce service éducatif proposé par France Télévisions est une excellente ressource. Les contenus, variés et accessibles, complètent efficacement les cours de l’école. Nous le recommandons chaudement pour introduire ou approfondir certaines notions. Les jeux sont classés par niveau ce qui nous permet de suivre la même progression pédagogique que les maîtres et maîtresses.
  • Réseau Canopé : Pour l’apprentissage particulier du breton, les maîtres et maîtresses de nos enfants nous ont partagé des jeux interactifs « Korn ar vugale« . Nous le trouvons très pratique pour approfondir l’apprentissage fait en classe.
  • Holy Owly et Babbel pour l’anglais : Bien que ludiques, et efficaces pour apprendre du vocabulaire, ces outils nous ont laissés mitigés. Ils manquent d’interactivité, ce qui limite leur efficacité pour des progrès significatifs à l’utilisation courante d’une langue.
  • Cours à distance avec Hipe Kids : Ce format, basé sur des cours en visioconférence, s’est révélé beaucoup plus impactant pour nos enfants. L’interaction avec un enseignant en direct permet un suivi personnalisé et un apprentissage actif. Nous pensons que ce type de service est particulièrement adapté pour les langues, où la pratique orale et l’immersion jouent un rôle clé.

Notre conseil : Priorisez l’accompagnement humain

Que ce soit à l’aide de services numériques comme Lumni ou via des cours en ligne interactifs, notre expérience confirme ce que souligne le livre : le numérique doit être accompagné pour être pleinement efficace. Ne laissez pas vos enfants seuls face à un écran ; participez à leurs apprentissages, encadrez leurs usages, et variez les approches pour éviter la lassitude.

Pour conclure, Mythes et réalités : Apprendre avec le numérique est un indispensable pour comprendre les enjeux du numérique dans l’éducation.

Ni solution miracle, ni menace, le numérique doit être utilisé avec discernement. Lisez ce livre si vous souhaitez accompagner vos enfants dans un apprentissage digital équilibré et constructif.

Envie d’aller plus loin et de cultiver vos compétences numériques pour accompagner vos enfants ? Découvrez nos conseils, ressources et outils pratiques sur Cultive ton num’. Ensemble, faisons du numérique un atout pour toute la famille ! 🌱

Et vous ? Quels outils numériques utilisez-vous avec vos enfants ? Partagez votre expérience dans les commentaires !

Ressources utiles :

En savoir plus sur le livre

Journal de formation – Janvier

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Le mois de décembre s’est terminé sans réellement de pause dans le travail de formation. Adieu la trêve des confiseurs… C’est parti pour ce nouveau mois, il faut continuer à entretenir la motivation!

Nouveau regroupement

Nous voilà le 07 et 08 janvier, c’est parti pour l’université. Je suis équipée des outils du moment : masques et gel hydroalcoolique. J’ai tellement peur d’attraper la COVID 19 et d’avoir du mal à récupérer de la fatigue pour continuer le MASTER. J’ai trouvé l’ambiance générale de ce nouveau regroupement morose. J’ai pourtant eu beaucoup de plaisir à voir mes collègues en vrai ! Hâte de voir les beaux jours arriver.

Travaux du mois

Le mois de janvier s’est avéré aussi compliqué en terme de charge de travail. Nous avons eu les premières notes ainsi que le feedback de certains de nos livrables et cela m’a permis de faire remonter ma motivation.

Nous avons démarré plusieurs matières ce mois-ci.

D’abord, les environnements numériques d’apprentissage, où l’on a commencé à parler de LMS, et notamment du LMS appelé Moodle, très utilisé dans les sociétés actuellement. Nous allons avoir un livrable à rendre, toujours en groupe, de quatre personnes cette fois-ci, je suis assez contente du choix que j’ai fait sur le sujet ainsi que le groupe. A suivre pour voir comment nous allons avancer, nous allons travailler sur les learning analytics.

Ensuite, l’ergonomie, ce cours a pour objectif de nous exposer les grands principes d’ergonomie pour la conception de documents pédagogiques. Nous allons parler dans ce cours de mécanismes cognitifs liés aux apprentissages, connaître les recommandations ergonomiques de base, de savoir s’adapter aux types de support visé (diaporama, cours en ligne… etc) et au type de public visé.

Ce qui m’a le plus occupée cet mois-ci c’est l’ingénierie tutorale (encore et toujours!) , l’anglais et aussi la maîtrise des outils.

Ingénierie tutorale

Après la récupération des données convoquées, nous avons passé la plus grande partie de janvier à analyser ces retours et à rédiger le document du système tutoral. Cette matière est vraiment le fil rouge sur plusieurs mois!

Dans la méthodologie de Jacques Rodet, nous avons eu trois étapes à suivre :

  • L’analyse des besoins de soutiens des apprenants,
  • La priorisation des réponses tutorales permettant d’y répondre,
  • La détermination des profils de tuteurs.

Nous sommes arrivées au joli chiffre de 214 pages avec les annexes. C’est vraiment la matière qui a été le travail de plus longue haleine. Nous étions ravies d’enfin le déposer pour correction ! Nous avons travaillé sur le terrain d’une collègue de MASTER, j’espère que ce travail collectif lui sera utile pour la formation qu’elle lance en septembre.

Anglais

Encore une matière où le travail ne manque pas ! J’ai passé des heures ce mois-ci à éplucher des ressources en anglais sur notre thème les serious games et la gamification. Nous avons fait notre classe virtuelle d’introduction, je stressais vraiment beaucoup pour l’animation en anglais mais, au final, ça s’est bien passé.

Nous avons continué à travailler sur le présentiel qui doit avoir lieu début février. Au menu, des activités sur Klaxoon, une présentation interactive, construction de jeux… De quoi manipuler des outils et c’est plutôt sympa.

Notre sujet est complexe, mais très intéressant.

dessin figurant un e-learning

Maîtrise des outils

Enfin, la matière tant attendu la manipulation sur Storyline. J’étais pressée de travailler dessus car mon stage commence début février et je voulais vraiment avoir une idée des possibilités avec cet outil, dont on entend tellement parler dans le milieu de la e-formation.

Ce mois-ci, nous avons donc fait quelques exercices. J’ai particulièrement apprécié, lors du regroupement, de rencontrer l’intervenante qui est freelance dans le domaine de la e-formation. Elle nous a partagé pleins de conseils très intéressant et nous avons pu commencer à faire des animations sur l’outil.

L’avantage de cette matière, c’est que le livrable à fournir se fera seule, ça va me changer des travaux de groupe qu’on fait pour le moment sur le MASTER.

Retour métacognitif sur la formation

J’ai vraiment pris conscience ce mois-ci de la notion de marathon dont nous avait parlé l’équipe enseignante à la rentrée. Il faut vraiment arriver à conserver sa motivation sur la longueur et persévérer. J’ai repris la lecture du livre “les théories de la motivation’” de Fabien Fenouillet, et ça m’a donné des clés sur les théories motivationnelles dont je me servirais pour la formation sur laquelle, je suis en train de travailler.

J’ai aussi eu pas mal de réflexion aussi sur les travaux d’anglais sur les serious games et la gamification, outils qui, utilisés à bon escient, peuvent augmenter l’engagement d’une communauté.

Lors de mon travail sur l’ingénierie tutorale, qui comme je l’ai dit plus haut, a été un travail de longue haleine, j’ai pu découvrir les travaux de Didier Anzieu sur la dynamique des groupes restreints. Il identifie quatre phases dans la vie d’un groupe :

  • La mise en contact, où les présentations sont faites aussi bien en asynchrone qu’en synchrone. Il vient ensuite le moment d’inventorier les connaissances, les compétences et les expériences de chacun afin de mener à bien un projet.
  • La phase d’illusion groupale est liée au sentiment d’appartenance au groupe. La motivation se trouve, à ce moment là, au maximum.
  • La phase conflictuelle, c’est ici que les désaccords et les tensions se perçoivent.
  • La phase de maturité, les désaccords se doivent d’être résolu afin de mener à bien l’objectif du projet.

See you !

Source : Wikimedia Commons

Journal de formation – Avril

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Le mois d’avril est le mois où mon sujet de mémoire s’est précisé. J’ai enfin validé ma problématique avec tutrice de l’université. Je vais donc travailler sur la question suivante :
Quels leviers pour susciter l’engagement et la motivation des salariés à se former avec la e-formation au sein d’une entreprise de télécommunication ?
La réponse à cette problématique aura comme illustration l’objet de ma mission au sein d’Orange : l’ingénierie pédagogique et la conception pédagogique d’un module e-learning sur une application Orange Business Lounge à destination d’un public de conseillers clients.

Regroupement

Innovation

Comme je vous en ai parlé le mois dernier avec la découverte de l’innovation en pédagogie. Le regroupement de ce mois-ci est dédié à cette UE.
Nous avons mis en pratique la carte d’empathie. Souvent utilisé en marketing, cet outil peut aussi être appliqué aux apprenants. Il est conçu pour nous aider à identifier les pensées, émotions et comportements d’une personne.

Nous avons aussi fait un exercice de design thinking. Cette approche qui a été développée à Stanford dans les années 80 a pour but d’appliquer une démarche de designer pour répondre à une problématique ou à un projet d’innovation. Nous l’avons appliqué, ici à un projet de formation.
Il nous a été fourni une boîte en carton et l’objectif de l’exercice était de penser à une formation comme un produit, qui serait mis sur une étagère, parmi d’autres produits. Il fallait donc que notre « produit » de formation soit plus attractif que les autres, repérable dans la multitude d’offres.
J’ai particulièrement apprécié ce processus de conception itératif et centré sur l’utilisateur qui vise à résoudre les problèmes identifiés en amont par la carte d’empathie de manière créative et innovante.
Nous avons pu constater que les meilleures solutions émergent lorsque les besoins réels des utilisateurs sont pris en compte dès le début du processus. Nous avons cherché à générer des idées qui répondent véritablement aux besoins et aux désirs des futures apprenants de manière empathique.
J’ai apprécié également la démarche collaborative, où notre équipe a travaillé ensemble pour explorer les différents aspects de la formation.
Ce que je retiens, c’est que pour cette démarche en condition réelle, il faut que tout au long du processus, les idées soient testées, itérées et affinées en fonction des retours des utilisateurs, permettant ainsi d’aboutir à une solution plus efficace et adaptée.

Maîtrise des outils

J’ai, comme vue dans l’article du mois dernier, continué avec la maîtrise des outils de conception de modules e-learning. J’aime beaucoup la conception sur Storyline. J’ai découvert plusieurs profils à suivre pour monter en compétences sur le sujet car, j’ai bien compris, qu’il va falloir pratiquer, pratiquer et encore pratiquer pour appréhender les outils.
Je vous conseille :

Environnement numérique d’apprentissage

Lors de cette UE, nous avons continué l’utilisation des environnement numérique d’apprentissage. Nous avons vu plus précisément, l’impact sur les environnements numériques d’apprentissage des différents types d’apprentissages comme :

  • L’apprentissage synchrone qui fait référence à un enseignement dans lequel un groupe de participants apprend en même temps
  • L’apprentissage asynchrone, où le formateur, l’apprenant et les autres participants s’engagent dans le processus d’apprentissage indépendamment les uns des autres. Il n’y a pas d’interaction en temps réel avec d’autres personnes.

A cela s’ajoute les différentes modalités :

  • Le présentiel, où les formateurs et les apprenants se retrouvent dans un même lieu physique pour conduire des sessions de formation.
  • Le distanciel, les apprenants réalisent des activités seuls ou en groupe, sans la présence du formateur. Elles peuvent être réalisées via le numérique ou sur le terrain (en mode projet par exemple).
  • Le comodal est un cours qui se donne simultanément en présentiel et à distance, en synchrone. Le formateur a donc devant lui une partie des apprenants en salle de formation, tandis que l’autre partie suit la formation en direct à distance.

C’est ici que nous avons également fait le lien entre les différentes UE, notamment avec les UE d’ingénierie 1 et 2 , ingénierie de la formation mixte, notamment avec l’alignement pédagogique afin d’assurer la cohérence d’une formation. Il s’agit de viser l’arrimage entre les objectifs visés, les activités proposées et les évaluations choisies.

Panorama des outils

Après avoir travaillé précédemment sur le panorama des outils, j’ai découvert une boîte à outils créée par un de mes collègues de MASTER : la boite à outils du digital learning .

Ingénierie 2

Nous avons découvert ce mois-ci, la roue de Deming -de l’anglais Deming wheel). C’est une transposition graphique de la méthode de gestion de la qualité dite PDCA (plan-do-check-act). C’est une méthode de travail basée sur la notion d’amélioration continue.

Lecture de livres

J’ai aussi commencé à me documenter pour la future rédaction de mon mémoire, maintenant que ma problématique est définie.

Introduction du Mind Mapping

D’ailleurs, pour mon mémoire et pour organiser la future rédaction, j’ai commencé à utiliser le Mind Mapping et notamment le logiciel Mindmeister.

See you !

Journal de formation – Mars

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Le mois de février a été marqué par le démarrage de ma mission à côté de la formation. Plutôt mi-figue, mi-raisin, mais c’est le propre de cette partie du MASTER, j’imagine. Il faut nous confronter au delta entre la théorie qu’on nous présente en cours et la réalité du terrain. A voir comment cela évolue dans les semaines à venir, le stress commence à monter pour savoir si j’arriverais à avoir un sujet suffisamment étoffé pour que ce soit efficace pour mon mémoire.
Je commence à découvrir que les entreprises ont du mal à définir ce qu’est un Digital Learning Manager et à en expliquer les missions. Je prépare une présentation sur le sujet pour mes collègues en me basant sur l’étude de Learn Assembly.

Nouveau regroupement

Nous voilà le 11 et 12 mars, c’est parti pour un nouveau regroupement avec ma covoitureuse. Au programme ce week-end, l’ingénierie 2 et les environnements numériques d’apprentissage.
Nous avons d’abord travaillé sur le storyboard, puis sur l’évaluation par les environnements numériques d’apprentissage.

Storyboard – préparation du livrable de l’ingénierie 2

Le storyboard en formation, c’est une étape du processus de création d’un module elearning. D’aucuns diront qu’elle est indispensable, d’autres qu’elle est accessoire. Tout dépend de la façon de réfléchir au projet de formation, mais je dirais que l’outil est très pratique pour communiquer avec le concepteur pédagogique si ce n’est pas la même personne que l’ingénieur pédagogique. Mais également pour valider les informations avec les experts métiers et le commanditaire.

Environnements Numériques d’Apprentissage

Lors de ce regroupement nous avons pu, dans le cadre de cette UE, tester Touch’lite de E-learning Touch’.

Pecha Kucha

Comme tous les mois, nous avons eu un certain nombre de livrables à rendre.
Un des livrables devait avoir la forme d’un Pecha Kucha. Mais qu’est-ce que c’est me direz-vous?
Le Pecha Kucha, ou technique du 20×20, désigne un format de pitch original qui permet de présenter efficacement un produit, un projet ou une idée. Cette méthode mêle présentation orale dynamique et rapide avec un support visuel de type PowerPoint, le tout sur une longueur totale de 6 minutes et 40 secondes.
L’exercice n’est pas facile, mais j’ai plutôt apprécié l’exercice.

Maîtrise des outils niveau 2

Ce mois-ci, je suis également entrée dans le dur avec les manipulation sur la Suite Articulate et notamment Storyline. Nous devons travailler sur notre livrable final, c’est à dire un module e-learning à partir d’un storyboard que nous aurait fournit un commanditaire. Je vous laisse consulter le résultat.

Panorama des outils

Ce mois-ci également, nous avons fait beaucoup de social learning en échangeant beaucoup avec nos pairs sur nos différentes découvertes d’outils. Je vous laisse voir le résultat de nos recherches avec mes deux acolytes du moment pour l’UE panorama des outils : Agathe Celerier et Geneviève Le Gall .

Livrable panorama des outils Master 2 MFEG
Panorama des outils master 2 MFEG

Innovation

Nous avons aussi pu travailler sur l’innovation dans le learning. J’ai adoré découvrir des méthodes comme le Design Thinking ou la carte d’empathie.

Elearning Expo – 22 au 24 mars 2022

J’ai également pu durant ce mois participer au Elearning Expo avec des collègues du MASTER.

J’ai pu approfondir certaines connaissances découvertes lors de mes cours, échanger avec des professionnels du secteur et explorer des outils innovants pour enrichir mes pratiques pédagogiques.
J’ai bien compris l’accélération de la digitalisation de la formation et la nécessité d’adapter les dispositifs pédagogiques aux nouveaux usages et attentes des apprenants.

Voici quelques thèmes qui y ont été abordés :

  • L’essor du Blended Learning et du Mobile Learning
  • L’intelligence artificielle au service de la formation

J’ai notamment pu découvrir la solution Teach’UP, une solution basée sur l’IA, notamment pour l’adaptive learning et la personnalisation des parcours pédagogiques. Ces technologies permettent d’individualiser l’apprentissage et d’optimiser l’engagement des apprenants. J’ai obtenu des accès afin de tester l’outil, il est intéressant, je pense en parler à mes collègues lors de ma mission.

  • Le boom de la gamification et de l’apprentissage immersif (VR/AR)
  • Le social learning et l’apprentissage collaboratif
  • Les Learning Management Systems (LMS) et LXP de nouvelle génération

Visite au elearning expo mars 2022

Gestion de projet

J’ai eu l’opportunité d’approfondir, également ce mois-ci, la gestion de projet appliquée à la formation à distance. Cette unité d’enseignement, complémentaire des UE ingénierie 1 et 2, m’a permis de comprendre les enjeux méthodologiques et organisationnels essentiels à la conduite de projets pédagogiques numériques. J’ai notamment découvert l’importance du cadrage initial, de la définition des objectifs pédagogiques, ainsi que la structuration des étapes de production. L’accent a été mis sur la coordination des acteurs, la gestion des ressources et la prise en compte des contraintes techniques et humaines. Cette approche m’a sensibilisé à l’importance d’une communication efficace et d’un suivi rigoureux pour garantir le succès d’un projet de formation digitale. La mise en pratique, dans nos propres gestions de groupes de travail pour rendre nos livrables, notamment à travers des outils de gestion comme Trello ont enrichi ma compréhension et m’ont apporté des compétences opérationnelles directement mobilisables dans mes projets futurs.

Premier point avec ma tutrice université

Le 07 mars j’ai enfin pu avoir ma tutrice université nommée, ainsi que caler un point avec elle. Nous avons eu une discussion sur mes craintes de ne pas avoir assez de matière pour mon mémoire, ainsi que sur le choix de la problématique. Il faut que je travaille, nous la validerons le mois prochain.

See you !

Journal de formation – Février

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Le mois de janvier a été compliqué côté charge de travail et motivation de la formation. Au programme de ce mois-ci : démarrage de ma mission en parallèle des derniers livrables.

Nouveau regroupement

Nous voilà le 04 et 05 février, et je fais le chemin que je connais bien avec ma covoitureuse, direction l’université de Rennes. Au programme des cours: l’ergonomie de la formation et le passage de notre UE d’Anglais. Je commence à stresser pour ce passage, même si nous avons bien travaillé notre sujet. Je ne compte plus les heures de recherches sur les serious games et la gamification.

Serious games vs gamification

D’ailleurs, connaissez vous la différence entre la gamification et les serious games? Les deux sont des leviers de l’augmentation de l’engagement de l’apprenant. La gamification applique des éléments typiquement ludiques à la formation. Les serious games, quant à eux, suivent la structure typique d’un jeu, dans l’objectif d’aider l’apprentissage.

Nous avons pu présenter notre résultat de recherches à nos pairs lors du regroupement. Avec mes accolytes de groupe de travail : Arnaud et Sandra, nous avons pris le parti de faire en format fun avec le même schéma que le jeu Burger Quiz.

Sommaire style burger quiz

Ergonomie

Lors de cette UE, nous avons pu étudier notamment les 12 principes de Mayer pour produire du multimédia pédagogique. Mayer a défini ces principes à respecter pour une élaboration efficace de ressources multimédias. Le terme efficace, signifie aider à la compréhension et à la mémorisation.

Nous avons eu la chance d’avoir une présentation de Séverine Erhel, Enseignante chercheuse en psychologie cognitive et ergonomie. Son travail sur les traitements cognitifs intervenant dans les documents multimédias, les serious game et les jeux vidéo est très intéressant et comporte 4 axes :

  • l’apprentissage et la motivation dans les environnements vidéoludiques,
  • la nature de l’état de flow et ses effets sur certaines variables psychologiques dans le contexte des environnements numériques,
  • l’impact des réseaux sociaux sur l’apprentissage et la motivation des individus,
  • la compréhension des déterminants des usages problématiques d’internet.

Ainsi qu’une présentation d’Eric Jamet, professeur de psychologie cognitive et ergonomique à l’université Rennes 2. Son travail est d’étudier les traitements cognitifs réalisés pendant ces interactions en fonction du type de présentation de l’information utilisé et d’évaluer l’efficacité de ces différentes versions des documents.

Environnements numériques d’apprentissage

Ce mois-ci, nous avons également démarré l’UE : environnements numériques d’apprentissage. C’est à partir de ce moment que nous avons introduit les LMS ( Learning Management System). Mais, qu’est ce qu’un LMS ?

Et bien, c’est un logiciel permettant de gérer une plateforme d’apprentissage en ligne, il a deux fonctions :

  • L’apprentissage (learning)
  • La gestion (management)

J’ai pu pendant cette UE approfondir les notions d’alignement pédagogique.

HEC Montréal Alignement pédagogique

Vous pouvez d’ailleurs retrouver des infos très intéressantes sur le genially de HEC Montréal.

Quand on parle de LMS, il y a une autre notion importante c’est les learning analytics. Ils consistent en la collecte et l’analyse des données sur les apprenants dans leur environnement de formation dans l’optique de comprendre et d’améliorer les résultats d’apprentissage. Cette définition date de 2011 lors de la première conférence consacrée aux Learning Analytics.

MOOC

Je me suis également lancé ce mois-ci dans le suivi du MOOC de la Grande Ecole du Numérique, Embarquez vos apprenants : destination pédagogie active ! Je vous en parlerais dans un prochain article mais j’aimerais aborder le sujet de l’engagement de l’apprenant dans la problématique de mon mémoire de MASTER, je commence donc à me documenter sur le sujet.

J’ai trouvé intéressant de suivre ce MOOC malgré le peu de temps que j’ai à ce stade du MASTER, car la GEN est un groupement d’intérêt public qui vise à apporter une réponse aux besoins en compétences dans les métiers du numérique et c’est un sujet qui ma parle beaucoup. Ils gèrent notamment le GEN_SCAN qui est un observatoire de l’emploi et la formation au numérique en France. Ce MOOC aborde le potentiel des techniques de pédagogie active associées aux outils digitaux : l’approche par compétences, le Learning by doing, la multimodalité, la gamification et l’individualisation de l’apprentissage notamment. Des expertes en pédagogie numérique du Pôle Leonard de Vinci interviennent également. Si vous ne l’avez pas déjà suivi, je vous le conseille.

See you !

Journal de formation – Décembre

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
J’ai terminé mon journal de formation de novembre sur une note de démotivation. C’est parti pour ce nouveau mois, et de nouvelles aventures.

Nouveau regroupement

Nous voilà le 03 et 04 décembre, ma covoitureuse me rejoint et c’est parti pour l’université.

C’est l’occasion de se faire un retour en physique de notre vécu du mois dernier. Nous sommes tous dans le même état, en pleine démotivation. Il y a beaucoup d’absence dans l’équipe encadrante, et les informations sont compliquées à avoir. Nous sommes tous dans l’organisation de notre mission ou stage qui devra démarrer en février/mars. Nous avons du mal à échanger avec nos futurs tuteurs projet qui sont encore occupés avec la session de l’année dernière (la crise Covid a décalé pas mal de choses…).

A cela s’ajoute beaucoup de frustration sur la façon dont les groupes de travail se forme. C’est très humain, mais les stratégies des uns et des autres apparaissent dans l’organisation des groupes. Pour ma part, j’essaye de participer avec beaucoup de personnes différentes. Je profite de cette année pour découvrir des façons de faire, de penser différentes. Cela provoque en moi, quand même, pas mal de frustration sur les façons de travailler et de gérer son planning, différentes de la mienne.

Je le prends comme une chance de vivre ça, car ça va me permettre de concevoir des formations centrées sur l’apprenant.

Le regroupement est donc le bienvenu.

Travaux du mois de formation

Le mois de décembre a été assez chargé en terme de travaux.

D’abord, ça a été la dernière ligne droite pour le droit de l’internet. Avec ma binôme, nous avons rendu notre livrable. Nous devions faire une consultation juridique sur des questions que peut se poser un concepteur pédagogique. Cette question est essentielle dans mon futur projet et j’aurais encore des choses à approfondir à l’issue du MASTER.

Nous avons également rendu notre livrable d’ingénierie avec mon équipe, le synopsis.

Il y a surtout deux matières m’ont beaucoup occupées : l’anglais et l’ingénierie tutorale.

Formation en anglais

En anglais, comme je vous parlais sur l’article du mois dernier. Après la création de la vidéo POWTOON, j’ai fait, ce mois-ci une leçon TED-Ed.

Leçon TEDed sur John Dewey's

Pour ceux qui connaissent les conférences Tedx, l’acronyme TED signifie : Technology, Entertainement and Design. Le X signifie qu’il s’agit d’un événement indépendant. Le Ted c’est une fondation américaine à but non lucratif qui organise des rencontres sous forme de conférences depuis plus de 25 ans à travers le monde.

Après ce travail individuel, nous nous sommes organisés en groupe afin de travailler sur un sujet de modalité pédagogique. Pour ma part, j’ai ravaillé sur les serious games et la gamification. Notre objectif va être d’animer une classe virtuelles d’une heure en janvier sur le sujet qui sera une introduction à une formation d’une heure au regroupement de février.

exemple d'un jeu de gamification

Ingénierie tutorale

Pour l’ingénierie tutorale, nous avons pu finir la diffusion du questionnaire ainsi que faire les entretiens avant les vacances de Noël. La quantité de données à analyser est importante. Nous allons commencer ces analyses ainsi que la rédaction du dossier début janvier.

Il est assez difficile de s’organiser pour le travail synchrone et asynchrone du fait de nos emplois du temps respectifs. Néanmoins nous avons utilisé la méthode kanban nous a permis de répartir le travail et de clarifier les tâches à faire et ainsi avancer de manière efficiente.

Utilisation d'un kanban dans un projet de formation

Nous avons travaillé en mode coopératif qui comme le dit Jacques Rodet est « … assimilable à une course de relais où chacun va effectuer une partie du parcours (des tâches) pour atteindre l’objectif commun ».

Nous avons recherché l’efficacité et la qualité dans notre travail. Celui ci a été exigent en temps et en énergie. Le temps alloué à ce livrable, qui me semblait long au démarrage, s’est avéré juste ce qu’il fallait finalement.

J’ai co-animé les entretiens de la direction et des formateurs, j’ai aimé ces échanges car les interviewés sont intéressés et motivés par le sujet. Leur enthousiasme m’a fait plaisir. La préparation en amont du support pour les entretiens nous a permis d’être efficaces et de les faire en une journée.La partie retranscription des entretiens a été le travail le plus long même si nous avions utilisé l’outil disponible dans Teams.

Retour métacognitif

Outils et livrables

J’ai été pas mal frustrée ce mois-ci, le démarrage de manipulation des outils tels que Storyline a tardé un peu. Je crois que je m’impatiente car je vois arriver le mois de février rapidement et avec lui le début de ma mission, où je devrais être opérationnelle.

La course aux livrables depuis le début de l’aventure commence à me peser. J’ai l’impression de ne faire que ça et de ne pas avoir le temps de me poser pour pouvoir apprendre des choses. J’ai décidé de lever un peu le pied sur cette course à la performance dans laquelle le MASTER nous entraîne. Il est vraiment important pour moi de tirer bénéfice des connaissances que je vais acquérir cette année.

Je vais en profiter pour plus échanger avec des collègues plus expérimentés sur le domaine de la conception de formation et prendre le temps de me recentrer sur mes objectifs à l’issue du MASTER. Cela va me permettre de me remotiver!

Ingénierie tutorale

En ce qui concerne le travail sur l’ingénierie tutorale, ça ma permis d’approfondir ma façon d’apprendre.
Il m’a fallu régulièrement revenir au livre de Jacques Rodet, le blog de t@d, ainsi que les modules auto formatifs pour être sûr que nous étions sur la bonne piste et pour essayer de retenir les éléments importants du cours.  J’ai ainsi pu définir mon mode de fonctionnement pour l’apprentissage, j’ai fait le lien avec ma lecture du livre « Apprendre ! les talents du cerveau, le défi  des machines de Stanislas Dehaene » où il est dit que « l’expérience montre qu’il vaut mieux alterner des périodes d’étude et de test que de passer tout son temps à étudier… A long terme, la mémoire est bien meilleure lorsqu’on espace les périodes de révision, surtout si l’on augmente progressivement les intervalles de temps. ». Je suis effectivement plus efficace en divisant les tâches que j’ai à faire en sous-tâches et en répartissant mon travail sur plusieurs jours, sans faire de trop grosses sessions de travail.

Motivation

La motivation est aussi importante pour moi dans l’apprentissage, je recherche l’efficacité et les réponses à mes questions. Je me suis inscrite au MASTER avec un besoin bien particulier et je me rends compte que je suis plus efficace dans des tâches qui comblent ce besoin. J’ai d’ailleurs lu le livre « Pourquoi et comment les adultes apprennent » de Philippe Carré où il est fait mention du principe de Schwartz (2003) : « principe 1 : Aucune formation n’est possible si les personnes en formation ne sont pas motivées, et elles ne sont motivées que si la formation est utile. Comme corollaire je comprends qu’un adulte n’est prêt à se former que s’il peut trouver dans sa formation une réponse à ses problèmes dans sa situation ».

See you !

Source: Wikimedia Commons

Journal de formation – Novembre

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Dans mon dernier article, je vous parlais du démarrage de ma formation. Un nouveau mois démarre avec son lot de livrables à rendre avec des échéances plus ou moins courtes.
A la fin du mois, j’ai aussi eu une bonne nouvelle au travail, j’ai trouvé le service qui va m’accueillir pour la mission de 6 mois que je dois faire dans le cadre de mon Master. Je vous en reparlerais bientôt !

Point organisation de la formation

Depuis le début de la formation, j’utilise l’application Toggl Track. L’avantage de l’application, selon moi, est de pouvoir détailler les activités que je fais et d’avoir un récapitulatif à la fin du mois. L’inconvénient est que je ne suis pas forcément très rigoureuse, j’oublie parfois de le déclencher, mes données sont donc approximatives. Pour vous donner une idée voici de que ça donne :

trackeur d'activités Toggl Track

Sur environ 262h, j’ai donc travaillé :

  • 58% du temps sur mon Master
  • 42% sur mon activité principale

Détails de mon planning de formation

Je travaille à temps partiel actuellement sur mon activité principale. Mon mercredi après midi est dédié à m’occuper de mes filles.

Je travaille les cours de Master le soir, où j’ai mon travail individuel et les classes virtuelles avec les intervenants de l’université. Le week-end est dédié au travail individuel et, une fois par mois, j’ai un regroupement physique de 2 jours. J’en profite pour faire une petite dédicace à mon mari qui gère tout seul ce que nous faisons à deux habituellement 😉. Un conseil, si vous vous lancez dans l’aventure, il faut vraiment que votre entourage soit bien au courant de ce qu’implique une année de Master.

Ce mois-ci, j’ai lâché toute autre activité, j’espère le mois prochain arriver à caler dans mon agenda de nouveau un peu de sport. Je ne suis pas une grande sportive mais il ne faut pas sous-estimer la sédentarité qu’implique la reprise d’études.

Côté équipe encadrante, j’ai un petit regret sur le manque de planning pour le rendu des livrables. Chaque enseignant s’organise comme bon lui semble et nous n’avons pas de visibilité. Cela n’est pas insurmontable mais rend compliqué notre organisation personnelle pour lisser un peu la charge de travail et d’éviter ainsi les pics d’activité.

Nouveau regroupement

Nous sommes donc le 5 et 6 novembre et voici le nouveau regroupement. C’est avec plaisir que je vais retrouver les gens que j’ai rencontré au premier regroupement et avec qui j’ai travaillé à distance pendant 1 mois.

Faculté des sciences économiques

Notre dynamique de groupe a pris sa routine, nous avons à notre disposition pour discuter :

  • différents forums sur une plateforme LMS du nom de Moodle. Cesforums sont visibles de l’équipe encadrante, ce qui permet des échanges sur l’organisation des UE, sur le contenu des cours, ainsi que sur les livrables à rendre.
  • une boîte mail de l’université. J’ai, pour ma part, du mal à l’utiliser car il n’est pas possible de la configurer sur un mobile et je ne reste pas connecté en permanence sur mon ordinateur.
  • une conversation sur LinkedIn des postulants au Master que nous étions à fait place à un groupe WhatsApp pour nos échanges informels, s’organiser pour manger ensemble lors des regroupements, etc. L’avantage est de pouvoir se diffuser rapidement les informations du moment, l’inconvénient est la difficulté de retrouver une information qu’on a vu passer. La discussion va tellement vite, nous sommes un groupe de 40 personnes.

Ce que j’expérimente me permet d’enclencher une réflexion pour ce que je pourrais vous proposer pour la future formation sur le tricot. Je suis très excitée pour commencer à développer l’offre !

Ce regroupement a été le lancement de deux U.E. d’ingénierie : l’ingénierie tutorale et l’ingénierie de formation. Des notions très importantes pour le travail de réflexion sur la conception d’une formation.

Ingénierie de formation

On peut définir l’ingénierie de formation comme un ensemble de démarches et de méthodes permettant de concevoir des actions et des dispositifs de formation afin d’atteindre un objectif précis.

Ce cours est scindé en deux parties dans le Master. Lors de la première partie, nous avons vu la partie dossier de conception, note de cadrage et surtout synopsis.

C’est l’objet du livrable de cette U.E.. Nous avons pu travailler un grande partie le jour du regroupement sur la création de ce synopsis.L’exemple pris était un module de 12 min dans le cadre d’une formation sur les gestes écologiques.

Voici une vidéo qui présente assez bien ce qu’est un synopsis :

Ingénierie tutorale

Un gros morceau pour le Master est l’UE d’ingénierie tutorale. Nous avons démarré l’UE au regroupement, et cette U.E. nous tiendra jusqu’à fin décembre qui est l’échéance du livrable. Il s’agit de définir, concevoir, diffuser et évaluer les services d’accompagnement des apprenants d’un digital learning.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à lire ce livre de Jacques Rodet qui a formalisé cette notion en France.

ingénierie tutorale jacques rodet

Nous sommes trois dans mon groupe et nous allons travailler sur le système tutoral, qui permet d’analyser et de prioriser les besoins de soutien des apprenants, dans le cadre d’un dispositif mixte de formation en langue bretonne. Nous allons nous baser sur les objectifs tutoraux génériques pour créer ce livrable. J’ai démarré à travailler sur un questionnaire pour les futurs apprenants de cette formation avec Framaforms.

Autres travaux du mois

Nous avons terminé, ce mois-ci, l’UE Social Learning. C’était très intéressant de voir les sujets des autres groupes. Nous avons dû évaluer nos pairs. Je trouve très intéressant qu’ils aient déplacé cette UE en début de MASTER, ça nous a permis de nous connaître et d’apprendre à travailler ensemble.
L’anglais a démarré ce mois-ci aussi. Je vous avoue que cette UE est très compliquée pour moi. L’intervenante est pourtant très bienveillante, mais j’ai des difficultés à parler en anglais. Mon objectif post-Master sera de m’améliorer dans cette discipline ! J’ai créée une vidéo avec POWTOON pour cette UE, cette application permet facilement de faire du Motion Design.
Nous avons démarré aussi le droit de l’internet. C’est un sujet que je trouve très ntéressant car je veux effectivement vous proposer des contenus de qualité tout en respectant la législation. J’ai été un peu perdue par cette UE. J’espère que lors du regroupement du mois prochain les choses vont s’éclaircir. En attendant, j’ai trouvé quelques informations sur le site Legifrance.
Nous devions démarrer la partie outils de la formation, mais malheureusement le début a été décalé au mois prochain. J’ai démarré un petit exercice sur Storyline, logiciel que je vous en reparlerais le mois prochain. Nous avons quand même suivi une première classe virtuelle sur le panorama des outils. Nous avons eu un petit travail à faire sur un outil de notre choix. J’ai pu travailler sur les avantages et les inconvénients de l’application Audacity.

Retour métacognitif

Ce mois-ci, je me suis sentie très bien la première partie du mois. J’avais trouvé ce qu’on appelle le flow en psychologie. Puis j’ai eu un coup de mou en cette fin de mois. La période n’aide pas forcément. Je sais que début décembre mon moral va remonter avec les préparatifs des fêtes. J’adore cette période. D’ailleurs, je vous ferais bientôt un article sur la création de notre sapin de Noël, qui sera DIY cette année !

Pour lutter contre ce coup de mou, j’ai eu besoin de lever le pied afin de me recentrer et m’organiser.

Cela fait plusieurs années que je travaille sur le lâcher prise, prendre ma place et oser la confiance aux autres. Le Master et ses nombreux travaux de groupe est un excellent exercice !

See you !

Source: Wikimedia commons

Journal de formation – Octobre

Bonjour mes lecteurs, ravie de vous retrouver ! 😀
Nouvelle orientation pour moi, je commence une formation pour vous proposer de nouveaux services. Accrochez-vous bien, dans les mois à venir, je vais parler un peu de pédagogie, d’ingénierie de formation et d’outils de conception.

Je vous partagerais ici mes explorations et mes découvertes dans le domaine de la conception de formation.

La rentrée

Voilà, nous sommes donc le 6 octobre 2021, mon sac est prêt : mon pc, mon organiser book, mon agenda et mes crayons fraîchement achetés. J’ai une bonne excuse cette année, moi qui adore les fournitures scolaires : je retourne à l’université!

organiseur de formation

Le commencement de la formation

L’aventure a démarré quelques mois auparavant. Un an pour ainsi dire! C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée d’une nouvelle orientation : me lancer freelance en tant que conceptrice pédagogique. J’aimerais fournir une offre de service pour aider le partage du savoir, savoir-faire ou leur expertise, à l’aide du numérique.

C’est donc motivée que je commence à rédiger un dossier expliquant mon projet. C’est un conseil que je vous donne, si vous souhaitez vous lancer, clarifiez vos idées sur papier, cela permet de cadrer le projet avant de communiquer avec les différents interlocuteurs que vous aurez.

Ce que j’ai mis dans mon dossier:

  • une introduction où j’explique ce que la formation va m’apporter
  • mon parcours
  • mon CV
  • le contenu de la formation
  • des témoignages d’anciens élèves
  • des interviews de personnes sur le poste que je souhaite
  • le lien avec les objectifs de ma société
  • la partie mission / stage
  • le planning pour les inscriptions et le début des cours
  • le financement de la formation
  • des recommandations

La rédaction de ce dossier n’a été que le début de l’aventure. Il a fallu pas mal d’aller-retour entre mes interlocuteurs de l’université, ceux de mon entreprise actuelle et le site du CPF, pour réussir à monter mon dossier de demande de financement ainsi que mon dossier d’inscription.

Premiers contacts

Tout au long de cette aventure d’inscription, j’ai pu découvrir une partie des autres postulants par une conversion LinkedIn. J’ai apprécié cette communauté qui commençait à se construire. Nous avons échangé de nos galères alors que les cours n’avaient même pas commencé. J’avoue que cette partie a été très stressante et j’ai donné beaucoup d’énergie pour tout finaliser. Heureusement, j’ai réussi à obtenir le sésame et j’ai été accepté, mon financement l’a été également !

Le jour J, début de la formation

Nous voilà donc le 07 octobre 2021, c’est le jour de la rentrée!

Je rencontre pour la première fois ma covoitureuse pour l’université, nous gérons la partie logistique et c’est parti pour le 1er cours!

amphithéâtre université de Rennes

J’ai découvert un groupe très hétérogène en terme d’expérience dans la conception de dispositif de formation. Je pense que l’année va être très enrichissante en échanges. Nous venons également tous de régions différentes. J’ai hâte de pouvoir échanger avec tout le monde.

Travailler ensemble

La première chose que l’on nous a dit sur le parcours, c’est qu’il s’agit d’un marathon. Il va falloir tenir la distance pour travailler les cours, rendre les livrables à temps, tout en étant, pour la majorité, des salariés. Bref, nos emplois du temps vont être bien remplis, et l’année va être intense !

La plupart des livrables se feront en travail de groupe, nous allons donc grandement expérimenter :

  • la coopération, qui est un peu une course de relais dont chacun fait partie du chemin. La répartition des tâches dépend des compétences.
  • la collaboration, qui est un peu comme une cordée à la montagne. Chacun dépend des autres, tout le monde participe à toutes les tâches.

L’équipe pédagogique nous a invité à inventorier nos compétences. Cet exercice est très intéressant à faire, voici quelques questions si cela vous intéresse :

  • Qu’est ce que je sais?
  • Qu’est ce que je me sens capable de faire dans le groupe?
  • Qu’est ce que je veux faire dans le groupe ?
  • Qu’est ce que je ne veux pas faire dans le groupe ?

Organisation de la formation

L’autre point important cette année, va être l’organisation. A la charge de travail, il va falloir trouver une bonne façon de répartir son temps.

Pour ma part, j’aurais la possibilité de travailler environ 2h tous les soirs de la semaine et les week-end. C’est le temps que je prend déjà pour mon activité Claddagh and co, qui comme vous le savez est une deuxième activité pour moi, je n’aurais pas beaucoup d’adaptation à faire cette année.

J’ai prévu de me prendre également du temps, une fois par semaine pour définir mes objectifs par semaine. La recommandation de l’équipe pédagogique est de prévoir une marge de manoeuvre qui va permettre de faire face aux aléas (impossibilité de réaliser une séance prévue, coup de fatigue, temps nécessaire à une activité supérieur à ce qui était prévu, etc.) sans que les objectifs soient remis en cause.

Bien évidemment, si vous vous lancez dans une aventure identique, il faut que votre entourage soit bien informé.

Premiers pas dans la formation

Le premier cours avec un livrable à fournir très rapidement a été le social learning, ou autrement dit l’apprentissage social. Nous avons expérimenté cet apprentissage avec un groupe de travail de 10 personnes, nous devions étudier les théories de l’apprentissage, et présenter le résultat de nos recherches à la fin du mois d’octobre à nos pairs dans le cadre d’une classe virtuelle.

Ce travail a été très riche en enseignement et nous a permis à l’issue de faire un retour métacognitif. Qu’est ce que la métacognition , et bien c’est défini simplement par “apprendre à apprendre” c’est à dire faire un retour sur ses propres mécanismes d’apprentissage. Pour ma part, je me suis sentie, par moment, ignorée du groupe, mise à l’écart, mes idées n’étaient pas prise en compte pour le travail final. Finalement, tout s’est arrangé mais c’est intéressant de voir comment on se positionne dans un groupe de travail.

Ce travail me permet de faire le lien avec une plateforme d’apprentissage du tricot que je veux vous proposer l’année prochaine.

Ce mois a été riche en enseignements, j’ai hâte de voir ce que me réserve la suite!

See you !

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